Je tenais à vous livrer le témoignage d’un enseignant du secondaire de Seine-Saint-Denis. Il est révélateur de dizaines d’autres qui nous parviennent. Nos professeurs en ont ras-le-bol et ils ont raison. Debout la République dénonce la faillite de ce qui devrait être la clé de voûte de notre République. Il est le seul parti, aujourd’hui, qui propose les solutions efficaces pour redresser l’Education nationale à l’heure où se votent une pseudo-loi de refondation de l’école de la République et une loi de l’enseignement supérieur et de la recherche articulées l’une à l’autre pour le pire. Elles sont rejetées par une majorité d’enseignants du primaire au supérieur… Ce n’est pas par hasard si tant parmi eux, si tant de jeunes aussi, nous rejoignent.
Eric Anceau
Membre du Bureau national de DLR
Délégué national à l’Assimilation et à la Cohésion nationale
En cette période d'examen, le journal Le Figaro a le mérite de soulever la chape de plomb qui entoure les pratiques de « notation » du baccalauréat. Vous pouvez retrouver l'article en question en cliquant ici.
Il est bien question de chape de plomb, car un professeur qui oserait dénoncer de telles pratiques serait immédiatement sanctionné, mis à l'index, voire démissionné de l'Education nationale. Il ne pourrait même pas compter sur l'appui de syndicats qui sont largement impliqués dans la collaboration avec l'administration pour faire tourner la machine. Cela serait d'autant plus facile que les directives sont orales et les décisions d'augmentation de notes, (pouvant atteindre 4 points!) lors de réunions rassemblant les professeurs et les inspecteurs, non écrites. L'argument de la diffamation serait alors facilement invoqué.
Il n'empêche que pour une fois, une partie de la vérité perce le linceul du silence.
Et j'en ajoute, car il ne faut pas croire que le cas de l'Académie d'Orléans-Tours soit isolé. Ces pratiques, je les subis depuis 10 ans, depuis que je suis à l'Education nationale et dans toutes les académies de la région parisienne.
Ces pratiques vont même plus loin, car même les appréciations portées sur les bulletins de notes sont soumises à la censure des proviseurs ou des proviseurs adjoints quand ce n'est pas celle des parents d'élèves, qui vienn